C’est un week-end pluvieux, qu’est-ce qu’on fait ? On se réunit entre amis et on cuisine des spécialités de l’Aveyron ! Cette fois-ci, c’était au tour des farçous.
Vous le savez déjà, chaque famille a sa recette de farçous et ce week-end j’ai découvert celle de Sébastien. Moi, je fais plutôt comme cette recette là, mais Sébastien les fait différemment ! Les ingrédients restent similaires mais il n’y a pas de quantité… Quand je lui demande combien d’œufs il utilise, il me répond « a bisto de nas ». Donc, il fait ça au feeling… Et ça fonctionne ! Voyons voir un peu…
Tout d’abord, les ingrédients. Nous avons utilisé ce que nous avions sous la main de vert provenant de nos potagers respectifs. Pas de surprise, les blettes étaient en vedettes ! Ainsi que persil et ciboule. Ces farçous étaient des farçous gras donc avec de la poitrine fumée et de la chair à saucisse. Un peu de pain rassis, du lait, de la farine, des œufs, sel et poivre.
L’essentiel pour faire des farçous : les blettes
Vieux pain et poitrine fumée
Pour la méthode : on a tout d’abord haché les verts des blettes. Puis, on a incorporé le pain préalablement trempé dans du lait et la viande cuite. C’est là où le « bisto de nas » entre en route : en fonction de la texture du hachis, Sébastien a ajouté de la farine et des œufs pour lier le tout et pour obtenir une consistance lui permettant de former des petits « pâtés ».
Vient ensuite la cuisson dans assez d’huile (tournesol ou arachide, pas olive…) pour que les farçous rissolent bien. On tourne à mi-cuisson, on égoutte sur un peu de papier absorbant et on sert avec les autres bonnes choses que l’on trouve dans le potager : salade, radis et compagnie…
On accompagne le tout d’un bon vin de l’Aveyron et c’est une soirée réussie garantie !
Voilà donc la recette des farçous de Sébastien, presque aussi bien que la mienne 😉
Et vous ? Comment faites-vous vos farçous ? Je suis curieuse de connaître votre recette pour que je puisse la tester !
4 réponses
Mes farçous sont presque identiques, j’ajoute une pointe d’ail et un foie et coeur de volaille pour lier le tout
Puis je les farine sensiblement et les aplatis puis les fais cuire et lorsque a la cuisson ils gonflent, bien dorés, ils sont prêts à mettre sur du papier absorbant..avant de la savourer avec un bon vin de Marcillac..
Oh ! Je n’avais jamais penser à y ajouter du foie ! Bonne idée pour utiliser les abats ! A essayer donc 😉
Moi je rajoute de l’ail et du persil