« Ma » gastronomie en Aveyron !

Tenir un blog, c’est parler comme à ses lecteurs, mais c’est aussi faire des rencontres… et celles avec les gastronomes sont nombreuses. Via Facebook (hé oui, le fameux…), j’ai eu l’occasion de discuter avec Marion, du blog Déguster l’Aveyron, qui m’a demandé d’exprimer mon ressenti face à la gastronomie et à la cuisine aveyronnaise, à la suite d’une courte semaine de vacances passée dans ce département. En voici donc une simple synthèse.

Lors de la préparation de ce séjour, nous étions déjà en condition pour bien manger, nous avons déjà eu l’occasion de passer ça et là en Aveyron, c’est quand même un département limitrophe du nôtre. Nous n’étions pas les seuls, car lorsque nous avons annoncé à nos amis et connaissances notre destination, nul n’a manqué de nous dire « Ah, vous allez bien manger, alors !»…cette réputation dépasse donc les frontières…et un peu plus que celles de l’Hérault, j’en suis bien convaincue.

Une autre rencontre facebook qui elle, s’est concrétisée, ce fut avec Sylvie, du blog Gersicotti Gersicotta, gersoise de cœur donc, mais ruthénoise depuis quelques mois, et qui a déjà bien faite sienne la générosité aveyronnaise lorsqu’elle reçoit des amis à la maison…merci encore Sylvie, pour ce délicieux repas fait de tes blanches mains ! Elle a inauguré notre séjour gourmand dans le 12.

Puis tout au long de la semaine, les rencontres avec les créations des chefs, avec la générosité, le fromage à presque tous les repas (comme dans le Puy-de-Dôme), le nombre d’étoilés et de bibs qui m’a semblé important, et dans lesquels il ne faut pas hésiter à se faire plaisir pour moins de 30 €, étoilés compris (en formule déjeuner), les visites faites chez Laurence Gineste aussi bien que dans les caves de Roquefort…et j’ai même pris connaissance pour ma part, du fait qu’il y avait du vin en Aveyron !

J’ai remarqué, au cours de nos balades, dans de tout petits villages comme dans des villes plus importantes telles que Rodez ou Villefranche-de-Rouergue, que ne manquaient pas les boutiques de chocolat (hors grandes enseignes belges, je veux dire), de confitures, de spécialités locales ou les épiceries fines. Beaucoup plus que je ne l’ai vu ailleurs. Je passe sur les commerces de bouche habituels, bien implantés et vraiment fréquentés.

En fait on a compris qu’avec ou sans réservation, qu’on ait envie de s’attabler ou au contraire de manger sur le pouce, on rencontra toujours sur notre chemin de quoi se nourrir, en dehors des chaines habituelles dans les grandes villes. En Aveyron, on ne meurt pas de faim !

Notre seul bémol a peut-être été la table d’hôtes, dont nous ne vous parlerons pas, contrairement à notre habitude, car la cuisine n’avait rien de traditionnelle et les gens qui nous recevaient, étaient bien trop axés sur le bio… leur état d’esprit n’était pas particulièrement celui du partage mais plus…de la contestation ! Je n’ai rien contre cette philosophie qui de nos jours permet de tout proposer, mais avec eux, c’était : pas d’apéritif, pas de vin, pas de viande mais que de la volaille, du fromage ou du dessert, mais pas les deux. Les autres tables d’hôtes dont nous parlons sur le blog ne nous ont pas habitués à cela. Mais au cours de la semaine, nous avons noté quelques bonnes adresses pour les prochaines fois. D’ailleurs, lecteurs du blog Déguster l’Aveyron ou de Papilles et Papotes, n’hésitez pas à me donner ici des recommandations en tous genres : tables d’hôtes, restaurants, visites gourmandes.

Toute région, quelle qu’elle soit, a ses spécialités, mais à l’intérieur de ses frontières, également des spécificités en fonction de son histoire, de ses villages, de ses traditions. Najac n’est pas Conques pas plus que Millau ne propose les mêmes produits que Laguiole. Nous avons donc encore du chemin à parcourir…et « des » gastronomies à rencontrer.


Retrouvez Anne et ses expériences gastronomiques sur son blog Papilles et Papotes

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